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Archives de l’auteur : Jean Marc Stébé
Les HLM, Paris, Le Cavalier Bleu, 2016 (en collaboration avec M. Bertier et H. Marchal). À paraître.
L’objectif de l’ouvrage est d’expliquer au lecteur, au travers 14 idées reçues qui lui sont familières, la réalité de l’habitat social, son histoire, son évolution, son état actuel, ses axes de développement et ses priorités pour l’avenir. Cet ouvrage s’impose d’autant plus que le label HLM charrie avec lui tout un ensemble de préjugés, de représentations négatives et caricaturales ou encore de mythes. En outre, l’institution HLM est plus que jamais incontournable puisqu’elle est au centre des politiques de mixité sociale, des logiques d’aménagement du territoire et des dispositifs destinés à améliorer l’offre de logements.
Les lieux des banlieues. De Paris à Nancy, de Mumbaï à Los Angeles, Paris, Le Cavalier Bleu, 2012 (en collaboration avec H. Marchal).
De la banlieue, on ne retient bien souvent qu’un ou deux aspects, en fonction de notre propre expérience et de ce que nous donnent à voir les médias. Or la banlieue est multiple : du lotissement pavillonnaire à la banlieue ouvrière qui s’embourgeoise, de l’enclave résidentielle ultra sécurisée au bidonville produit de la mondialisation et au centre commercial, ce voyage au pays des banlieues nous permet de mieux cerner la réalité de ces lieux que l’on approche souvent de façon réductrice.
Qu’est ce qu’une utopie ?, Paris, Vrin, 2011.
Cet ouvrage a pour principal objectif de montrer que la ville peut être considérée comme essence de l’utopie. En effet, si l’on regarde de près les différentes utopies sociales, force est de constater que ce sont avant tout des utopies urbaines. Les penseurs à l’origine des utopies ont tenté, dans une très large mesure, d’organiser rationnellement la vie sociale à travers le référentiel spatial urbain. Voir dans les utopies sociales des utopies urbaines, c’est en fait montrer combien l’utopiste commute, transformant les rapports sociaux (les usages) en rapports spatiaux (en plans, en maquettes).
De l’Antiquité à nos jours, les utopistes ont échafaudé des modèles de cités idéales dans lesquels ils ont projeté leurs conceptions du beau et du bon, de l’équilibre et du vertueux, de l’harmonie architecturale et de la justice sociale, de la cohérence urbanistique et de l’ordre social. Ces penseurs, qu’ils soient philosophes, architectes indépendants ou conseillers du prince, n’ont eu de cesse de croire que les formes architecturales et les cadres urbanistiques possèdent cette faculté de changer les hommes (de les rendre plus vertueux), de changer la vie (de rendre le monde plus harmonieux).
Pour la grande majorité des praticiens de la ville d’aujourd’hui, fabriquer de la ville reste avant tout une activité dominée par l’esprit : produire de la ville, c’est surtout projeter de la pensée dans la morphologie, les structures et le bâti. L’idéalité est ainsi posée comme fondement de l’édification et de l’agencement de la matérialité. Celle-ci, une fois installée, rend alors compte de l’essence et de la substance de celle-là. Les projets urbanistiques et architecturaux proposés et réalisés aux quatre coins de la planète, qui tentent entre autres aujourd’hui de réconcilier la ville avec la nature, montrent combien ils sont véritablement pensés et fondés sur une assise utopique au sens large. D’une façon générale, si la ville apporte beaucoup à l’utopie en termes de matérialité, l’utopie apporte beaucoup à la ville en termes d’idéalité, tel un processus circulaire et dialectique. Aussi la ville peut-elle être considérée comme la forme paradigmatique de l’utopie. Les rhétoriques utopiques, qui dessinent les contours de la vie sociale dans un cadre urbain, se confondent avec les discours urbanistiques. Dans ce sens, parler d’utopie urbaine ne relève-t-il pas du pléonasme ?
Les grandes questions sur la ville et l’urbain, Paris, PUF, 2011 (2e édition mise à jour en 2014) (en collaboration avec H. Marchal).
Au moment où le monde bascule dans l’urbain généralisé, il est plus que jamais nécessaire de s’interroger sur les défis et les enjeux que ce basculement rend inévitables et auxquels les sept milliards huit cents millions d’individus que compte aujourd’hui notre planète doivent – et devront – répondre. Qu’il s’agisse des processus de fragmentations sociales et territoriales de plus en plus manifestes, de l’individualisme exacerbé, de la mobilité accrue et généralisée, du développement de la ville durable ou encore des conditions de vie et de logement de plus en plus tendues, l’ouvrage répond de façon claire et précise à chacune de ces problématiques. Il revient constamment sur les positions des sociologues classiques et contemporains, ainsi que sur les termes des polémiques et des controverses qui se trouvent au cœur des réflexions sur la ville et l’urbain. À cet égard, l’ouvrage est étayé de nombreux encadrés présentant ici des statistiques, là des réflexions théoriques, ailleurs des définitions.
Sociologie urbaine, Paris, Armand Colin, 2010 (en collaboration avec H. Marchal).
Au moment où près de 4 milliards d’êtres humains résident en milieu urbain, ne devons-nous pas poser la question de ce que recouvre la réalité de la ville ? La ville est à la fois territoire et population, cadre physique et lieu de vie collective, assemblage d’objets et nœud de relations entre citadins. Elle renvoie donc à deux ordres de réalité : d’un côté une ville statique figée dans des bâtiments, et de l’autre une ville dynamique faite d’individus. Cette tension entre spatial et social se retrouve intégrée dans les réflexions des sociologues urbains depuis une cinquantaine d’années.
L’ouvrage, organisé autour de trois parties, montre de façon synthétique et précise, 1/ combien les pères fondateurs de la sociologie (Karl Marx, Émile Durkheim, Max Weber et Georg Simmel) ont intégré dans leurs réflexions la grande ville se faisant métropole, 2/ comment leurs analyses ont été reprises par des penseurs devenus de véritables promoteurs de la sociologie urbaine à l’instar d’Henri Lefebvre, 3/ quelles sont les grandes problématiques contemporaines (gouvernance, développement durable, ségrégation, mobilité, mondialisation…) à partir desquelles les sociologues urbains pensent la ville.
La spécificité de ce manuel réside dans le fait que le texte est émaillé de nombreux exemples illustrant des notions, des définitions et des concepts centraux. L’ouvrage propose également un regard sociologique sur l’actualité du monde urbain : le repli des riches au sein de lotissements fermés, le pouvoir exorbitant des maires dans l’aménagement urbain, la ghettoïsation des quartiers HLM, la prolifération de la ville sur la campagne, l’uniformisation planétaire du mode de vie urbain…
Pour la première fois un même ouvrage présente l’ensemble des auteurs ayant marqué de leur empreinte le champ de la sociologie urbaine, et revient sur les principales problématiques de recherche relatives à la ville et l’urbain. Synthèse inédite sur le sujet, ce manuel s’adresse aux étudiants des 1er et 2e cycles en sciences humaines et sociales, mais aussi à ceux suivant un cursus en architecture ou en urbanisme. Il intéresse également les acteurs de la ville, qu’ils soient agents de développement local et urbain, travailleurs sociaux, ou encore techniciens et ingénieurs de l’Équipement.
La ville au risque du ghetto, Paris, Lavoisier, 2010 (en collaboration avec H. Marchal).
La thèse avancée dans cet ouvrage défend l’idée selon laquelle, le monde urbain actuel est à la fois marqué par une forte mobilité et par le succès planétaire du principe de séparation. La ville, de plus en plus éloignée de la ville historique, à taille humaine et aux frontières bien délimitées, pour prendre le chemin d’une ville informe s’étendant à l’infini et où les flux transgressent sans scrupules les frontières nationales, voit se développer en son sein des séparatismes sociaux et spatiaux. Les ségrégations sont devenues dans la ville d’aujourd’hui un élément omniprésent, séparant riches et pauvres, classes ouvrières et classes moyennes, étrangers et nationaux, chômeurs et actifs, élites mobiles et indigents sédentaires, ou encore croyants et non croyants. Aussi est-il possible de repérer toute une série d’espaces bien identifiés, circonscrits, que l’on peut qualifier de « ghettos ». Dans la ville contemporaine se développent ainsi d’un côté, des « ghettos par le haut » (centres-villes gentrifiés, quartiers bourgeois, gated communities, megachurches…) et de l’autre, des « ghettos par le bas » (bidonvilles, favelas, cités d’habitat social précarisées…). Face à cette partition urbaine fortement accentuée, la question centrale est de savoir si ces nombreux espaces ghettoïsés ne représentent pas un risque majeur pour la cohésion et le développement durable des ensembles urbains, l’équilibre entre les pays riches et les pays pauvres.
Traité sur la ville, Paris, PUF, 2009 (en collaboration avec H. Marchal).
À partir de quatorze entrées (Histoire des villes ; Rural/Urbain ; Politiques urbaines ; Ségrégation ; Espaces ; Identité du citadin ; Mondialisation des villes ; Utopies urbaines ; etc.), traitées par une équipe internationale de seize chercheurs en sciences humaines et sociales, ce Traité sur la ville propose de faire le point sur l’état de la ville au début du XXIe siècle. La ville contemporaine est le théâtre de nombreux enjeux et polémiques : fragmentation sociale et territoriale, gouvernance des ensembles urbains, intégration des populations, construction des identités personnelles et collectives, aménagement d’une ville durable… Tous ces points sont d’autant plus intéressants à comprendre et à analyser qu’ils dépassent le cadre spécifique de la ville pour en définitive interroger la vie des êtres humains. En effet, au moment même où la ville, en tant que cadre physique et forme sociale spécifique, s’est imposée un peu partout dans le monde, il est devenu urgent de s’interroger sur les conséquences de cette nouvelle condition humaine qui peut à bien des égard être comparée à une condition urbaine. L’esprit de ce Traité sur la ville réside dans la précision scientifique avec laquelle chacun des auteurs a traité un aspect essentiel de l’objet « ville » à partir de problématiques aussi variées que la géographie, la philosophie, l’architecture, l’urbanisme, l’aménagement, la sociologie, l’histoire ou encore la psychosociologie. Pour la première fois, un même ouvrage englobe de façon synthétique toutes ces approches pour comprendre la ville dans son épaisseur historique, matérielle, culturelle, sociale, politique et économique.
Mythologie des cités-ghettos, Paris, Le Cavalier Bleu, 2009 (en collaboration avec H. Marchal).
De tout temps, la ville a été traversée par de nombreux mythes, qu’ils soient positifs ou négatifs. Parmi les mythes déterminant notre vision de la ville contemporaine, celui des cités-ghettos apparaît comme la clé de voûte de tout un système mythologique. Adossé au mythe de la banlieue, le mythe des cités-ghettos fait surgir dans notre esprit de multiples images, du ghetto de Varsovie aux ghettos noirs américains, et une crainte fondamentale, celle d’y vivre ou d’y être confrontés. Porté par bon nombre d’hommes politiques, d’experts et de journalistes, il se retrouve au centre de bien des débats, controverses et polémiques actuelles relatives aux cités HLM paupérisées de type grand ensemble. Ce mythe déforme la réalité au point de nous les faire voir comme des mondes mauvais et menaçants, dangereux et sales, parfaitement homogènes, repliés sur eux-mêmes et aux mœurs douteuses.
Penser la médiation, Paris, L’Harmattan, 2008 (en collaboration avec F. Ben Mrad et H. Marchal).
L’accélération des processus d’individualisation, la transformation des liens privés (conjugaux, familiaux…) et le déclin des formes traditionnelles d’appartenance sont révélateurs de mutations profondes affectant notre société. Loin d’une vie communautaire où chaque individu se sent relié à tous, l’autonomie individuelle s’affirme de plus en plus à travers la possibilité de choisir ses amis, ses partenaires de travail ou encore ses voisins. Mais les relations interindividuelles ne sont pas toujours électives, d’où des tensions au sein de la famille, des conflits de voisinage et des relations professionnelles difficiles. Toutes ces situations de conflit, de tension et de complexification des rapports sociaux nécessitent de trouver des formes originales de régulation et a fortiori des médiations (familiale, sociale, professionnelle…).
Les différents auteurs (6) de cet ouvrage, sociologues, juriste et psychologue, entendent présenter diverses façons d’appréhender les nouvelles médiations qui se développent dans notre monde contemporain. Tous ces chercheurs ne partagent pas forcément les mêmes conceptions sur l’importance, la place et le statut des activités médiatrices, mais tous s’accordent sur la nécessité de penser et d’organiser ces nouveaux cadres de régulation à même de faciliter le « vivre ensemble ».