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« Le périurbain comme fait social total. Des représentations sociales et des réalités territoriales qui s’imposent au plus grand nombre », in F. Moulène et J.-C. Marcel (Dir.), Le « fait social » de Durkheim. Actualités au prisme de quelques recherches contemporaines, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2024, p. 287-303 (avec H. Marchal).
« French people’s housing aspirations as revealed by Covid-19 pandemic. Neither in the city nor in the country », in F. Weber, O. Kühne und J. Dittel (Editors), Transformation process in Europe and beyond. Perspectives for horizontal geographies, Wiesbaden, Springer VS, 2024, p. 659-672 (avec H. Marchal).
« Introduction – Les relations centre-périphérie au prisme des sciences humaines et sociales. Controverses abondantes et réflexions fécondes », Revue des sciences sociales, N° 71 – 2024, p. 6-17 (avec E. Martin).

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LA STEINWAY TOWER (111 West – 57th – New York) – Juin 2024. Située sur ce qui est désormais appelé l’« allée des milliardaires » (Billionaires’Row) à l’extrémité sud de Central Park à Manhattan, la Steinway Tower, avec ses 435 m de hauteur, est devenue lors de son inauguration en 2021 le troisième immeuble le plus haut de New York après la One World Trade Center (541 m) et la Central Park Tower (472 m), mais surtout elle bat le record du gratte-ciel le plus étroit du monde avec ses 18 m de largeur et son ratio largeur/hauteur de 1:24. Elle occupe seize fois moins d’espace au sol que l’Empire State Building, tout en étant plus haute de 60 m. Afin d’éviter qu’elle se balance au gré du vent, un amortisseur harmonique de 800 tonnes dissimulé au sommet de la tour, est couplé au mouvement de cette dernière, de telle manière qu’il oscille en opposition de phase avec elle et récupère ainsi de l’énergie. Et pour une meilleure résistance aux tremblements de terre, deux murs de contreventement ont été construits derrière les façades est et ouest. Cette Slender-Tower, jouxtant le Steinway Hall – un bâtiment classé monument historique, construit en 1925 –, a été imaginée par les cabinets d’architecture SHoP Architects et Studio Sofield. Elle compte 82 étages dont 77 sont occupés par des appartements de grand luxe. Il semblerait que les ingénieurs et les architectes ne vont pas s’arrêter là… d’autres projets de tours, plus extravagants les uns que les autres sont dans les cartons.
ROUEN (Seine-Maritime) – Mai 2024. Préfecture du département de la Seine-Maritime qui compte plus de 114 000 habitants, Rouen est la deuxième ville la plus peuplée de Normandie après le Havre. L’agglomération rouennaise constitue un pôle économique important d’envergure nationale, notamment grâce au dynamisme de son grand port maritime, devenu aujourd’hui le 5e port français pour les marchandises, tous tonnages confondus, derrière Marseille, Le Havre, Dunkerque et Saint-Nazaire.
L’agglomération de Rouen a énormément souffert des bombardements menés par les Alliés entre 1942 et 1944, et tout particulièrement au cours de la « semaine rouge » (bombardements américains du 30 mai au 5 juin 1944) : de nombreux hôtels particuliers et immeubles à colombage (cf. photo) – dénommés également maisons à pans de bois lorsque celles-ci sont à plusieurs étages – ont été détruits ou fortement endommagés. Seuls subsistent de l’époque moyenâgeuse les maisons les plus solides, surtout celles qui mêlaient la pierre ou la brique entre les pans de bois.
LA FONDATION LOUIS VUITTON (Paris) – Mai 2024. Inauguré en octobre 2014, le bâtiment de la Fondation d’entreprise Louis Vuitton – Fondation créée par le groupe LVMH – a été conçu par l’un des plus importants architectes de notre époque, l’architecte Frank Gehry (Prix Pritsker en 1989). Fer de lance du déconstructivisme et du post-structuralisme, l’architecte américano-canadien imagine un édifice de verre original qui prend l’allure d’un bateau aux voiles gonflées par le vent, donnant ainsi l’illusion du mouvement. Le bâtiment, qui accueille entre autres un auditorium et 11 espaces muséographiques consacrés à l’art moderne et à l’art contemporain, est en effet enveloppée de douze voiles de verre translucides composées de 3 600 panneaux de verre d’une superficie totale de 13 500 m2. Situé à l’orée du Bois de Boulogne, le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton a bénéficié pour sa réalisation de nombreuses innovations techniques et architecturales : les voiles, de forme et de courbures différentes, sont soutenues par exemple par un jeu sophistiqué de poutres en acier et en bois avec parfois des porte-à-faux très importants.