Galerie photos

 

 
LE CHÂTEAU ROSA BONHEUR (BY-THOMERY – 77) – Janvier 2024. Ancienne demeure de Rosa Bonheur, artiste peintre, le château de By, situé à la lisière de la forêt de Fontainebleau, a été la résidence de l’artiste de 1859 à sa mort en 1899. Elle passera 40 ans dans ce château de style Renaissance ayant appartenu à un officier du roi, et fera effectuer différentes transformations pour rendre le château plus adapté. Elle fera notamment construire au-dessus des communs un vaste atelier de style néogothique (cf. photo) où elle trouvera l’espace et la lumière dont elle a besoin pour travailler. Elle fera également aménager des enclos pour ses animaux dans le parc du château.
Rosa Bonheur est, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, une peintre animalière reconnue bien au-delà des frontières de la France. En 1865, l’impératrice Eugénie fera le déplacement jusqu’à son château pour lui remettre la Légion d’honneur. À la mort de Rosa Bonheur, la peintre américaine Anna Klumpke, son héritière, devient la propriétaire du lieu. Depuis son rachat en 2017 par Katherine Brault, le château de Rosa Bonheur est ouvert au public.
LE MUSÉE LAMBINET (Versailles – 78) – Janvier 2024. Hôtel particulier de la seconde moitié du XVIIIe siècle, le musée Lambinet a été construit pour Joseph-Barnabé Porchon, entrepreneur des Bâtiments du roi Louis XV. En 1929, la ville de Versailles accepte le legs de Nathalie Lambinet afin d’y installer un musée. Après le transfert de différentes œuvres (peintures, sculptures, meubles, objets d’art…) de la bibliothèque municipale, il devient en 1932 le Musée municipal d’art et d’histoire de la ville de Versailles. Il comporte 35 salles, dont certaines ont conservé leurs lambris d’époque.
La façade donnant sur les jardins s’orne d’un fronton sculpté représentant une allégorie de l’architecture symbolisée par des putti : deux d’entre eux soutiennent un parchemin sur lequel un troisième dessine un plan et un compas (cf. photo). Ce haut-relief rappelle la fonction du premier propriétaire. Après plusieurs années de travaux, le musée rouvre ses portes au public à la fin de l’année 2022.
AUVERS-SUR-OISE (Val-d’Oise) – Décembre 2023. Cette commune de près de 6 800 habitants, située dans l’aire d’attraction de Paris – elle n’est qu’à 33 kilomètres au nord de Paris –, compte, comme de nombreuses communes péri-urbaines, une large majorité de maisons individuelles. Elle présente la caractéristique de compter 78 % d’habitants qui sont propriétaires de leur logement, un chiffre largement supérieur à celui de la France entière (58 %).
Auvers-sur-Oise doit sa renommée internationale aux peintres paysagistes et surtout impressionnistes qui sont venus, au cours du XIXe siècle, puiser ici, au bord de l’Oise, leur inspiration : Charles-François Daubigny, Paul Cézanne, Camille Corot, Camille Pissarro et Vincent Van Gogh. La municipalité préserve le souvenir des peintres : vingt-deux plaques-tableaux ont été installées à travers la commune, permettant de comparer les toiles avec les sites tels qu’ils se présentent aujourd’hui. C’est le cas notamment de l’église Notre-Dame de l’Assomption – classée monument historique en 1915 – rendue mondialement célèbre par Vincent Van Gogh qui l’a représentée sur une de ses toiles (conservée au musée d’Orsay à Paris) (cf. photo).
LE BEFFROI DE L’HÔTEL DE VILLE (Dunkerque – 59) – Décembre 2023. Avec ses près de 90 000 habitants, Dunkerque, tourné vers la mer du Nord, s’est développé autour de son port. Celui-ci est devenu au fil du temps un grand port maritime, occupant désormais la troisième place en France après Marseille-Fos et Le Havre, et représentant le premier secteur d’emplois de la ville. Une des constructions emblématiques de Dunkerque est sans aucun doute le beffroi de l’hôtel de ville (cf. photo) ; il a été admis en 2005 au patrimoine mondial de l’UNESCO parmi les beffrois de Belgique et de France. L’hôtel de ville a été endommagé pendant les deux guerres mondiales, et tout particulièrement le 27 mai 1940. Il a été reconstruit quasiment à l’identique de celui d’Avant-Guerre, et inauguré en octobre 1955. La mairie de Dunkerque est un des lieux incontournables du Carnaval, avec son lancer de harengs : du balcon de la mairie, le maire et ses invités lancent des harengs séchés sur la foule qui se presse sous les fenêtres.
LE QUARTIER EXCENTRIC DE ROSENDAËL (Dunkerque – 59) – Décembre 2023. Œuvre de l’entrepreneur François Reynaert (1887-1958), le quartier Excentric de Dunkerque, situé dans l’ancienne commune de Rosendaël, est un petit lotissement de maisons individuelles tout à fait atypique et original. Artiste peintre-décorateur, F. Reynaert dessinera, à partir de 1929, une trentaine de maisons. Partisan de la modernité mais sans doctrine, Reynaert adapte au goût du jour la leçon naturaliste héritée de l’enseignement des Arts décoratifs de cette époque. La plupart des éléments ornementaux qu’il emploie proviennent de l’observation de formes naturelles ou végétales qu’il incarne dans des motifs géométriques. D’ailleurs, les noms qu’ils donnent aux 35 maisons sont, pour bon nombre, issus de la nature : L’Escargot, Les Roses, Les Églantines, Les Cigognes
BÂLE (Suisse) – Novembre 2023. Avec ses plus de 173 550 habitants en 2022, Bâle est la troisième ville la plus peuplée de Suisse après Zurich et Genève. Située au nord de la Suisse, Bâle s’étend sur les deux rives du Rhin. Cette ville est communément considérée comme le cœur culturel helvétique : de nombreux musées sont en effet présents, dont le Kunstmuseum, la Fondation Beyeler, le Musée Tinguely ou encore le Musée d’art contemporain. Elle est par ailleurs célèbre pour la foire Art Basel, une des plus importantes manifestations annuelles d’art contemporain au Monde.
Bâle est historiquement un lieu d’enseignement de référence en Europe en matière de théologie, de philosophie, de médecine et aussi en matière de pharmacologie. Elle est d’ailleurs célèbre pour ses industries chimiques et pharmaceutiques de pointe. Elle abrite entre autres le siège social de Roche, deuxième entreprise pharmaceutique mondiale. Ce groupe a fait construire deux tours de bureaux entre 2012 et 2022 : les Roche Towers, dessinées par les architectes Herzog & de Meuron, et d’une hauteur de 205 mètres pour la deuxième tour. Elles sont devenues l’emblème moderne de Bâle, voire de Suisse puisqu’elles sont les plus grands gratte-ciel du pays et font partie des immeubles de bureaux les plus écologiques et les plus efficaces sur le plan énergétique au monde (cf. photo).
VITRA DESIGN MUSEUM (Weil am Rhein – Allemagne) – Novembre 2023. Le Vitra Design Museum fait partie du Vitra Campus composé de plusieurs ensembles architecturaux remar-quables. Suite à un incendie, l’éditeur de meubles Vitra décide de reconstruire à partir des années 1980 son site industriel à la manière d’un parc d’architectures. Plusieurs architectes sont sollicités : entre autres Nicolas Grimshaw (les halls de production), Tadao Ando (le Pavillon des conférences), Zaha Hadid (la Caserne des pompiers), Herzog & de Meuron (le « VitraHaus », showroom de Vitra) et Frank Gehry (le bâtiment principal du musée) (cf. photo). Première réalisation en Europe de l’architecte américain, ce musée, qui accueille depuis 1989 de grandes expositions portant sur l’architecture, le design et la conception de meubles, se présente comme l’imbrication de différents volumes et produit une géométrie contorsionnée.
LA VILLA EMPAIN (Bruxelles) – Novembre 2023. Tour à tour maison privée, musée, ambassade d’URSS, siège de la chaîne de télévision RTL, la Villa Empain est un remarquable témoin de l’architecture Art Déco. Elle a été construite au début des années 1930 par l’architecte suisse Michel Polak sur commande du Baron Louis Empain. Cet hôtel particulier de 2 500 m2, situé sur l’avenue Franklin Roosevelt à Bruxelles, est aujourd’hui propriété de la Fondation Boghossian qui l’a entièrement restaurée et ouverte au public en 2010. La propriété Empain est constituée de tout un ensemble architectural : une villa monumentale en granit poli, un jardin entourant une piscine agrémentée d’une pergola, et une conciergerie installée à l’arrière de la parcelle. La diversité des matériaux utilisés (marbres, granit, bronze doré, fer forgé, vitraux et bois précieux), le raffinement des menuiseries, des plafonds ou encore des ferronneries, et la cohérence de l’ensemble fait de lignes simples et imposantes, confèrent à la Villa Empain un cachet remarquable et une grande lisibilité architecturale s’inscrivant dans le courant moderniste héritier de l’architecture viennoise du début du XXe siècle.

Découvrir plus d’histoires – Archives