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« Le périurbain comme fait social total. Des représentations sociales et des réalités territoriales qui s’imposent au plus grand nombre », in F. Moulène et J.-C. Marcel (Dir.), Le « fait social » de Durkheim. Actualités au prisme de quelques recherches contemporaines, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2024, p. 287-303 (avec H. Marchal).
« French people’s housing aspirations as revealed by Covid-19 pandemic. Neither in the city nor in the country », in F. Weber, O. Kühne und J. Dittel (Editors), Transformation process in Europe and beyond. Perspectives for horizontal geographies, Wiesbaden, Springer VS, 2024, p. 659-672 (avec H. Marchal).
« Introduction – Les relations centre-périphérie au prisme des sciences humaines et sociales. Controverses abondantes et réflexions fécondes », Revue des sciences sociales, N° 71 – 2024, p. 6-17 (avec E. Martin).

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PIERREFONDS (Oise) – Décembre 2024. Située en lisière de la forêt de Compiègne, la commune de Pierrefonds est principalement connue pour son imposant château fort restauré au XIXe siècle par Viollet-le-Duc. Avec ses 1 900 habitants, Pierrefonds est catégorisée « bourg rural » selon la nouvelle grille communale de densité définie par l’INSEE. Hors unité urbaine, elle fait partie de l’aire d’attraction de la ville de Compiègne. Le château qui se dresse sur les hauteurs de Pierrefonds a été construit à la fin du XIVe siècle. Il sera détruit et saccagé au début du XVIIe siècle.
Au cours du XIXe siècle, la découverte de sources thermales et l’engouement pour le patrimoine architectural du Moyen Âge assurent à ce village un développement et une notoriété rapides. Pierrefonds devient alors une station thermale prisée par les classes aisées du Second Empire, l’impératrice Eugénie elle-même sera d’ailleurs une habituée des cures pétrifontaines. Le village devient ainsi une ville d’eau sous le nom de Pierrefonds-les-Bains. Dans le même temps, le château de Pierrefonds représente dans les imaginaires une « ruine romantique » pour les artistes : Camille Corot, Eugène Isabey ou encore Jacques-Auguste Regnier immortaliseront sur leurs toiles les ruines du château. Sur les conseils de Prosper Mérimée, Napoléon III demande à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc d’entreprendre la restauration de l’édifice en 1857. Ce goût pour le thermalisme et le patrimoine moyenâgeux amènera à Pierrefonds de nombreux touristes : elle comptera jusqu’à neuf hôtels et 200 000 visiteurs par an.
LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA LANGUE FRANÇAISE (Villers-Cotterêts – Aisne) – Décembre 2024. Situé à l’orée de la forêt de Retz, le château de Villers-Cotterêts construit au XVIe siècle par François Ier, accueille depuis novembre 2023 la Cité internationale de la langue française. Le château est un chef-d’œuvre de l’architecture de la Renaissance. On y découvre notamment un grand escalier droit, dit du Roi, couvert d’une voûte en anse de panier, ornée de trois rangées de caissons sculptés, et une chapelle, première en France à rompre avec la tradition gothique. Signe de la puissance monarchique, les emblèmes du roi (salamandre, fleur de lys et initiales couronnées) remplacent dans ce lieu de prière les symboles chrétiens. Au fil du temps, les grands noms de l’architecture (Philippe Delorme, André Le Nôtre…) travailleront à Villers-Cotterêts. Le château restera une demeure royale jusqu’à la Révolution et deviendra par la suite, tout d’abord une caserne, puis un dépôt de mendicité pour les indigents, et enfin une maison de retraite jusqu’en 2014. En 2018, l’État décide de le restaurer et d’en faire la Cité internationale de la langue Française parce que ce château est certainement un des symboles fort de l’adoption généralisée de la langue française. En effet, en 1539, François Ier y signera une ordonnance pour, entre autres, imposer le français dans les actes administratifs et juridiques.
ZAGREB (Croatie) – Décembre 2024. La capitale de la Croatie est située au nord-ouest du pays à côté de la Save, un affluent du Danube. Elle compte aujourd’hui un peu moins de 700 000 hab. et comporte deux parties : une ville haute à l’aspect de village avec ses vieilles demeures colorées et son lacis de ruelles, et une ville basse, cossue et verdoyante. Cette dernière aligne les imposantes constructions austro-hongroises au gré de larges avenues où défilent les façades néoclassiques de la fin du XVIIIe siècle, historicistes du XIXe, et Art Nouveau ainsi qu’Art Déco de la première partie du XXe siècle – à l’image du bâtiment des Archives nationales croates construit en 1913, un des plus majestueux édifices Art déco de la ville avec ses deux immenses hiboux à la base de la toiture (cf. photo).
En 1880, un tremblement de terre dévastateur frappera la ville, ce qui engendrera une rénovation et une modernisation de nombreux quartiers qui étaient jusque-là très vétustes. Le dernier séisme violent date du 22 mars 2020. Il fera un mort et un blessé grave ; la cathédrale Saint-Étienne perdra le sommet d’une de ses deux tours, et plus de 65 édifices et immeubles seront détruits… La ville est donc en 2024 encore largement en chantier.