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« Le périurbain comme fait social total. Des représentations sociales et des réalités territoriales qui s’imposent au plus grand nombre », in F. Moulène et J.-C. Marcel (Dir.), Le « fait social » de Durkheim. Actualités au prisme de quelques recherches contemporaines, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2024, p. 287-303 (avec H. Marchal).
« French people’s housing aspirations as revealed by Covid-19 pandemic. Neither in the city nor in the country », in F. Weber, O. Kühne und J. Dittel (Editors), Transformation process in Europe and beyond. Perspectives for horizontal geographies, Wiesbaden, Springer VS, 2024, p. 659-672 (avec H. Marchal).
« Introduction – Les relations centre-périphérie au prisme des sciences humaines et sociales. Controverses abondantes et réflexions fécondes », Revue des sciences sociales, N° 71 – 2024, p. 6-17 (avec E. Martin).

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LE GRAND TRIANON (Domaine de Versailles) – Décembre 2024. Anciennement Trianon de marbre, le Grand Trianon est situé à l’extrémité du bras est du Grand Canal dans le parc du château. Il a été construit à la demande de Louis XIV à partir de 1687 par l’architecte Jules Hardouin-Mansart. Très inspiré par l’architecture italienne, ce palais, construit en marbre rose, s’étend sur un seul niveau et dispose d’un toit plat dissimulé par une balustrade. Son portique – appelé « Péristyle » – lui confère une grande ouverture entre cour et jardin.
Occupé parfois par Louis XIV et sa famille, le Grand Trianon est ensuite fréquenté par Marie Leszcynska – épouse de Louis XV – qui y réside à la belle saison. La reine Marie-Antoinette lui préfère le Petit Trianon offert par Louis XVI. Napoléon, après en avoir ordonné la restauration, y fera quelques séjours. À partir de 1963, André Malraux, ministre des Affaires culturelles de De Gaulle, le fera restaurer à nouveau pour accueillir les hôtes de la République et en faire une résidence présidentielle. Il sert encore aujourd’hui de lieu de réception à l’État français.
PIERREFONDS (Oise) – Décembre 2024. Située en lisière de la forêt de Compiègne, la commune de Pierrefonds est principalement connue pour son imposant château fort restauré au XIXe siècle par Viollet-le-Duc. Avec ses 1 900 habitants, Pierrefonds est catégorisée « bourg rural » selon la nouvelle grille communale de densité définie par l’INSEE. Hors unité urbaine, elle fait partie de l’aire d’attraction de la ville de Compiègne. Le château qui se dresse sur les hauteurs de Pierrefonds a été construit à la fin du XIVe siècle. Il sera détruit et saccagé au début du XVIIe siècle.
Au cours du XIXe siècle, la découverte de sources thermales et l’engouement pour le patrimoine architectural du Moyen Âge assurent à ce village un développement et une notoriété rapides. Pierrefonds devient alors une station thermale prisée par les classes aisées du Second Empire, l’impératrice Eugénie elle-même sera d’ailleurs une habituée des cures pétrifontaines. Le village devient ainsi une ville d’eau sous le nom de Pierrefonds-les-Bains. Dans le même temps, le château de Pierrefonds représente dans les imaginaires une « ruine romantique » pour les artistes : Camille Corot, Eugène Isabey ou encore Jacques-Auguste Regnier immortaliseront sur leurs toiles les ruines du château. Sur les conseils de Prosper Mérimée, Napoléon III demande à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc d’entreprendre la restauration de l’édifice en 1857. Ce goût pour le thermalisme et le patrimoine moyenâgeux amènera à Pierrefonds de nombreux touristes : elle comptera jusqu’à neuf hôtels et 200 000 visiteurs par an.
LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA LANGUE FRANÇAISE (Villers-Cotterêts – Aisne) – Décembre 2024. Situé à l’orée de la forêt de Retz, le château de Villers-Cotterêts construit au XVIe siècle par François Ier, accueille depuis novembre 2023 la Cité internationale de la langue française. Le château est un chef-d’œuvre de l’architecture de la Renaissance. On y découvre notamment un grand escalier droit, dit du Roi, couvert d’une voûte en anse de panier, ornée de trois rangées de caissons sculptés, et une chapelle, première en France à rompre avec la tradition gothique. Signe de la puissance monarchique, les emblèmes du roi (salamandre, fleur de lys et initiales couronnées) remplacent dans ce lieu de prière les symboles chrétiens. Au fil du temps, les grands noms de l’architecture (Philippe Delorme, André Le Nôtre…) travailleront à Villers-Cotterêts. Le château restera une demeure royale jusqu’à la Révolution et deviendra par la suite, tout d’abord une caserne, puis un dépôt de mendicité pour les indigents, et enfin une maison de retraite jusqu’en 2014. En 2018, l’État décide de le restaurer et d’en faire la Cité internationale de la langue Française parce que ce château est certainement un des symboles fort de l’adoption généralisée de la langue française. En effet, en 1539, François Ier y signera une ordonnance pour, entre autres, imposer le français dans les actes administratifs et juridiques.