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« Le périurbain comme fait social total. Des représentations sociales et des réalités territoriales qui s’imposent au plus grand nombre », in F. Moulène et J.-C. Marcel (Dir.), Le « fait social » de Durkheim. Actualités au prisme de quelques recherches contemporaines, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2024, p. 287-303 (avec H. Marchal).
« French people’s housing aspirations as revealed by Covid-19 pandemic. Neither in the city nor in the country », in F. Weber, O. Kühne und J. Dittel (Editors), Transformation process in Europe and beyond. Perspectives for horizontal geographies, Wiesbaden, Springer VS, 2024, p. 659-672 (avec H. Marchal).
« Introduction – Les relations centre-périphérie au prisme des sciences humaines et sociales. Controverses abondantes et réflexions fécondes », Revue des sciences sociales, N° 71 – 2024, p. 6-17 (avec E. Martin).

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LE CHÂTEAU DE CHAMPS-SUR-MARNE (Champs-sur-Marne – Seine-et-Marne) – Mai 2025. Construit entre 1703 et 1707 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Champlain pour le compte de deux financiers de Louis XIV, Charles Renouard et Paul Poisson de Bourvallais, le château de Champs-sur-Marne, avec son plan en U à deux courtes ailes avançant sur la cour d’honneur et sa façade sobre et harmonieuse, est typique des hôtels particuliers du début du XVIIIIe siècle. La distribution des pièces témoigne de l’évolution de la société vers la recherche de davantage de confort. Comme à Vaux-le-Vicomte, le corps central est traversant : le vestibule d’entrée donne sur le grand salon qui lui-même ouvre sur le parc et les jardins. En outre, le vestibule permet d’accéder aux pièces de services et aux escaliers, et le grand salon distribue les pièces de réception, et notamment une salle à manger autonome – ce qui est tout à fait novateur pour l’époque.
Le domaine de Champs connaît de nombreux propriétaires au cours de son histoire, notamment le banquier Louis Cahen d’Anvers, passionné par le XVIIIe siècle, qui l’acquiert en 1895. Il en fera un lieu de réception très couru de la Belle-Époque. Son fils Charles donnera en 1934 la demeure restaurée à l’État français. Le château sera rapidement classé parmi les monuments historiques.
NOTRE-DAME DE PARIS (Paris – 4e) – Mai 2025. Située sur l’île de la Cité, au cœur même de la capitale, la cathédrale Notre-Dame est un des monuments emblématiques de la France, et même du monde. Commencée en 1163, sa construction dure environ deux siècles, jusque dans les années 1360. Après la Révolution française, la cathédrale bénéficie, entre 1845 et 1867, d’une importante restauration, parfois controversée, sous la direction de l’architecte Viollet-Le-Duc, qui y incorpore des éléments inédits, dont une nouvelle flèche de 96 mètres de hauteur. Pour ces raisons, le style n’est pas d’une uniformité totale : la cathédrale possède à la fois certains des caractères du gothique primitif et du gothique rayonnant. Ce qui en fait un des joyaux de l’architecture médiévale, ce sont les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept : elles sont parmi les plus grandes d’Europe.
Le 15 avril 2019, un violent incendie détruit la flèche et la totalité de la toiture couvrant la nef, le chœur et le transept. Fermée au public et au culte, l’État français décide rapidement de sa reconstruction à l’identique – ce qui sera un objet de controverses au sein du monde des architectes du patrimoine –, et il fixe comme objectif une réouverture au culte 5 ans après. La réouverture de l’édifice se fera le 8 décembre 2024. La reconstruction de Notre-Dame, dans des délais aussi courts, a été possible grâce au mécénat international : 340 000 donateurs à hauteur de près d’un milliard d’euros, du jamais vu dans l’univers du mécénat.
LE MOULIN SAULNIER – CHOCOLATERIE MENIER (Noisiel – Seine-et-Marne) – Mai 2025. Dénommé « la cathédrale sur l’île de la Marne », le moulin Saulnier, qui utilisait l’énergie hydraulique, était la pièce maîtresse de l’ancienne chocolaterie Menier : il permettait de broyer les fèves de cacao pour produire du chocolat. Le bâtiment industriel que l’on peut voir aujourd’hui est en fait le quatrième moulin commandé par Émile-Justin Menier (1826-1881), fils du propriétaire de la chocolaterie Antoine-Brutus Menier (1795-1853). Conçu par l’architecte Jules Saulnier, disciple d’Eugène Viollet-Le-Duc, le moulin est un des premiers bâtiments au monde à structure métallique apparente. Émile Justin Menier ne regarda pas à la dépense, et demanda à ce qu’il soit richement décoré de céramique. Le pignon sud accueille une horloge entourée d’une rosace polylobée ornée de cabosses ; cette horloge, abritée par un auvent, est placée en saillie à la hauteur de la toiture. Juste en dessous, nous pouvons lire le M de la dynastie Menier (cf. photo).